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Treme,
une série de David Simon : portrait de ville

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En créant la série Treme, avec Eric Overmyer, David Simon n’en est pas à son premier portrait de ville. Il a en effet à son actif un coup de maître : la série The wire, considérée par de nombreux spécialistes comme l’une des meilleures séries à travers les âges, voire comme la meilleure.

Tandis que The wire était un portrait de Baltimore, Treme est celui de la Nouvelle-Orléans. Une « big Easy » mal en point, meurtrie par le passage dévastateur de l’ouragan Katrina en 2005.

La Nouvelle-Orléans, qui peine à panser ses plaies, quelque peu oubliée par les instances fédérales, est abordée par le prisme du quartier de Treme. Entre autres, nous y suivront un chef indien de Mardi Gras, son fils, jazzman en pleine ascension, une patronne de bar, un DJ qui doit se contenter de piges à la radio locale, une avocate des causes désespérées, une cheffe de restaurant, des musiciens désargentés…

Une galerie riche et minutieuse qui esquisse sans hâte le portrait de la ville. Treme puise sa force évocatrice dans le rythme qui la guide. Ce qui ailleurs serait effleuré en cinq sec est l’objet de récits s’inscrivant dans la durée. En quelque sorte, Treme est un portrait épousant le rythme de la vie.

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